Afrique du Sud – 1995 – Rugby – Coupe du monde – Série commémorative – 1oz Proof Gold

Afrique du Sud – 1995 – Rugby – Coupe du Monde – Série Commémorative

La Coupe du monde de rugby sous la présidence de Nelson Mandela en 1995 en Afrique du Sud.

Cette édition a été frappée dans une édition très limitée de seulement 406 pièces pour commémorer la Coupe du monde de rugby en Afrique du Sud, que les Springboks ont remportée contre les All Blacks (Nouvelle-Zélande) en finale à Ellis Park. Les joueurs gagnants en ont tous reçu un exemplaire.

Revers : icône de la Coupe du monde de rugby (à gauche). Joueur avec balle en main, répétition et fondu au troisième joueur.

Quelques détails :

Menthe: SA Mint
Année de frappe: 1995
Pays: Afrique du Sud
Troy Poids: 1 oz
Poids brut: 31,107g
Jauge: 999,9
Édition: 406
Emballage: Étui
Qualité de gaufrage : Preuve
Certificat original: oui

A propos de l’histoire :

Le 24 juin 1995, l’Afrique du Sud remporte la Coupe du monde de rugby 15-12 contre son grand rival, All Blacks, Nouvelle-Zélande, au Ellis Park Stadium de Johannesburg. L’Ellis Park Stadium est un stade de rugby à XV situé à Johannesburg, dans le Gauteng, en Afrique du Sud. Le stade était le plus moderne du pays lorsqu’il a été agrandi en 1982 pour accueillir près de 60 000 personnes. Aujourd’hui, il accueille à la fois des matchs de football et de rugby et est également utilisé pour d’autres événements majeurs tels que des concerts en plein air. Il est devenu synonyme de rugby, car la seule fois où le rugby n’a pas été joué à Ellis Park était en 1980 et 1981, lorsque le stade était en construction pendant la modernisation.

Le jeu a été un moment emblématique de l’histoire sud-africaine. Il s’agissait du premier grand événement sportif du pays depuis la fin du régime de l’apartheid en 1991. Et dans un acte magistral d’homme d’État qui a eu lieu sous les projecteurs internationaux, le président Nelson Mandela a mis en scène avec le slogan « Une équipe, un pays ». (traduit par « Une équipe, un pays ») une démonstration d’unité dans l’une des nations les plus divisées du monde.

Cependant, la réalité s’est avérée beaucoup plus compliquée que la mise en scène.

Les graves violations des droits de l’homme de l’apartheid ont depuis longtemps fait de l’Afrique du Sud un paria international. En 1973, une résolution de l’ONU a déclaré que l’apartheid était un « crime contre l’humanité ». De 1964 à 1992, le pays a été exclu des Jeux olympiques et son équipe de rugby a été tenue à l’écart des deux premières Coupes du monde en 87 et 91. Pour les Sud-Africains noirs, l’équipe historiquement blanche – avec ses couleurs vert et or et sa mascotte Springbok – était devenue un symbole de la domination oppressive de la minorité blanche.

Le président Nelson Mandela a vu dans le rugby une occasion de combler le fossé entre les Sud-Africains noirs et blancs et de promouvoir une fierté nationale commune. Le sport avait déjà été une force unificatrice parmi les puissances coloniales rivales du pays. Lors d’une tournée des Springboks dans les îles britanniques en 1906, des joueurs des deux côtés de l’âpre guerre des Boers (1899-1902) entre Anglais et Africains se sont fièrement produits, y compris un joueur qui avait été emprisonné dans un camp de concentration britannique. Pour guérir les blessures, Mandela, qui avait lui-même passé 27 ans en prison pour avoir contesté le système d’apartheid dirigé par une minorité blanche, a d’abord dû reconnaître et traiter la douleur et la division généralisées que l’apartheid avait causées.

L’Afrique du Sud a remporté le match le 24 juin 1995 avec trois points d’avance lors de sa première finale de Coupe du monde de rugby, qui a également été la première à nécessiter des prolongations. Exceptionnellement, les points ont été marqués par un seul joueur de chaque équipe. Le Néo-Zélandais Andrew Mehrtens a marqué les 12 points pour les « All Blacks » (trois pénalités et un drop goal) et Joel Stransky les 15 points (trois penaltys et deux drop goals) pour les « Springboks », y compris un drop goal en prolongation qui a scellé la victoire et le tout premier titre de la Coupe du monde de rugby.

Après le match, le président sud-africain Nelson Mandela, qui portait un maillot des Springboks et une casquette Springbok avec le numéro 6, a remis la Coupe Webb Ellis au capitaine sud-africain François Pienaar.

L’implication de Mandela et Pienaar dans la Coupe du monde 1995 est devenue le sujet du film de Clint Eastwood nominé aux Oscars « Invictus » (2009), avec Morgan Freeman dans le rôle de Mandela et Matt Damon dans celui de Pienaar. Chester Williams, membre de l’équipe gagnante de la Coupe du monde 1995 et seul joueur noir de l’équipe Springbok 1995, était là en tant que conseiller technique.